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Costa Blanca 2025

Costa Blanca 2025

Costa Blanca 2025 : Une stratégie touristique audacieuse pour conquérir l’Europe et le Monde

 

1. Une destination en plein essor : la Costa Blanca mise sur l’avenir

La Costa Blanca, littéralement « la côte blanche », est bien plus qu’une simple carte postale ensoleillée de la Méditerranée. C’est aujourd’hui une machine touristique bien huilée, portée par une vision stratégique, une gouvernance locale engagée et une volonté constante de se renouveler. Avec ses 244 kilomètres de côte, ses plages de sable doré, ses villages pittoresques, sa gastronomie méditerranéenne et ses 320 jours de soleil par an, cette région espagnole attire chaque année des millions de visiteurs en quête de détente, de sport et d’authenticité.

Mais la Costa Blanca ne veut plus seulement séduire le vacancier traditionnel. Elle ambitionne désormais de devenir une destination connectée, durable, et multi-expérientielle. Cela signifie qu’au-delà du soleil et de la mer, elle veut offrir une diversité de produits touristiques – croisières, cyclotourisme, tourisme culturel, naturel, gastronomique – tout en renforçant sa connectivité aérienne et maritime. Ce virage stratégique est porté par le Patronat Provincial du Tourisme Costa Blanca, qui ne ménage pas ses efforts pour positionner la région sur la carte des grands pôles touristiques internationaux.

Et en 2025, cette stratégie s’accélère.

2. Routes Europe 2025 : une vitrine internationale pour l’ambition de la Costa Blanca

Routes Europe, c’est le rendez-vous incontournable des acteurs de l’aviation commerciale en Europe. Chaque année, compagnies aériennes, aéroports, offices de tourisme et agences gouvernementales se réunissent pour discuter de nouvelles routes, de partenariats stratégiques et de développement territorial.

Pour la Costa Blanca, l’édition 2025 de ce salon, qui s’est tenue à Séville, représente une opportunité majeure de renforcer la connectivité de l’aéroport d’Alicante-Elche, véritable poumon touristique de la région. Le Patronat Provincial du Tourisme y a mené une série de réunions ciblées avec des transporteurs aériens de premier plan : easyJet, Vueling, Lufthansa, Norwegian, Volotea, SAS, mais aussi avec de nouveaux entrants comme Air Baltic, Air Montenegro et Bulgaria Air.

Ces rencontres avaient un objectif clair : ouvrir de nouvelles routes vers Alicante, tant sur le plan européen qu’international. Les discussions avec Turkish Airlines, Pegasus, Delta ou American Airlines montrent bien que la Costa Blanca regarde au-delà du Vieux Continent et rêve de capter des flux venus des États-Unis, du Moyen-Orient et d’Asie.

Ce positionnement audacieux n’est pas une posture de communication : il répond à une réalité économique. En 2024, l’aéroport a accueilli plus de 18,3 millions de passagers, dont plus de 15 millions d’internationaux, preuve que la Costa Blanca est déjà une référence sur l’échiquier touristique européen. L’objectif est désormais de consolider ce leadership et d’aller encore plus loin.

3. La connectivité aérienne, cœur de la stratégie touristique

Dans un monde où l’accessibilité est clé, l’aérien joue un rôle crucial dans l’attractivité touristique d’un territoire. Le Patronat du Tourisme de la Costa Blanca l’a bien compris : pour attirer plus de visiteurs, il faut leur offrir des liaisons simples, directes et fréquentes. Et cela commence par la diversification des compagnies et des destinations desservies depuis l’aéroport d’Alicante-Elche.

Les discussions avec des acteurs comme Binter, Air Nostrum et Air Europa visent à renforcer les liaisons domestiques, ce qui permet non seulement de faciliter les correspondances mais aussi de désenclaver certaines régions de l’intérieur de l’Espagne. Un Madrilène ou un habitant des îles Canaries pourra ainsi rejoindre facilement la Costa Blanca, en toute saison.

Mais c’est surtout sur les nouvelles routes internationales que mise le Patronat. La présence de compagnies comme Air Baltic, Bulgaria Air ou Air Montenegro est stratégique : elle permettrait de toucher des marchés d’Europe centrale et orientale, où la demande touristique vers l’Espagne ne cesse de croître. De plus, les négociations avec des géants comme Delta Airlines ou Turkish Airlines ouvrent des perspectives long-courriers enthousiasmantes. Imaginez un vol direct entre New York et Alicante, ou entre Istanbul et Benidorm. Cela changerait la donne.

Le message est clair : la Costa Blanca veut devenir une destination mondiale.

4. Des chiffres qui confirment le potentiel : 2024, une année record

L’année 2024 a été historique pour l’aéroport d’Alicante-Elche. Avec plus de 18,3 millions de passagers enregistrés, la plateforme a battu tous ses records, enregistrant une croissance de 16,8 % par rapport à 2023. Un chiffre d’autant plus impressionnant qu’il survient dans un contexte international encore marqué par l’inflation, les tensions géopolitiques et les enjeux de durabilité.

La clé de ce succès ? Une stratégie marketing intelligente, des campagnes de promotion ciblées, une collaboration étroite avec les compagnies aériennes et une offre touristique renouvelée. Le fait que plus de 82 % des voyageurs soient internationaux montre à quel point la Costa Blanca a su séduire les visiteurs étrangers – Britanniques, Allemands, Scandinaves, Français, mais aussi Belges, Hollandais et Polonais.

Autre donnée révélatrice : la diversité des profils de touristes. On ne vient plus uniquement sur la Costa Blanca pour la plage. Le patrimoine, la randonnée, le vélo, la gastronomie et les événements culturels attirent une clientèle plus variée, plus exigeante, et disposée à découvrir l’arrière-pays alicantin, les villages blancs, les montagnes, les marais salants, les vignobles.

Ces résultats donnent des ailes au Patronat, qui entend bien capitaliser sur cette dynamique pour convaincre les compagnies de s’engager sur le long terme.

5. Un partenariat public-privé au service du développement touristique

Derrière ces résultats spectaculaires, il y a une méthode, une vision, et surtout un travail de collaboration. Le succès de la stratégie Costa Blanca repose sur un partenariat solide entre les institutions (députations, communes, offices de tourisme), les entreprises privées (hôtels, agences, guides, compagnies aériennes) et les opérateurs internationaux.

Le directeur du Patronat, José Mancebo, souligne que chaque action s’inscrit dans une feuille de route commune. L’objectif n’est pas de faire du volume, mais de construire une destination durable, connectée et attractive toute l’année. Cela passe par une gestion intelligente de la saisonnalité, une valorisation des produits locaux, et une intégration des petites communes dans le circuit touristique global.

De Benidorm à Altea, de Villajoyosa à Elche, en passant par les montagnes de l’intérieur, chaque village peut devenir un maillon fort de l’offre touristique de demain. Et avec l’appui d’une connectivité aérienne performante, ce rêve est à portée de main.

6. Miser sur la diversification : la Costa Blanca au-delà des plages

Depuis quelques années, la Costa Blanca redéfinit son image. Si les plages et le soleil restent ses principaux atouts, la destination s’efforce aujourd’hui de diversifier son offre touristique pour répondre à des attentes plus variées. Pourquoi ce virage ? Tout simplement parce que le touriste d’aujourd’hui ne se contente plus d’un transat et d’une paella. Il cherche à vivre des expériences, à découvrir une culture, à explorer un territoire.

La Costa Blanca a donc développé des produits qui valorisent son patrimoine naturel et culturel : randonnées dans la Sierra de Aitana, visites de villages historiques comme Guadalest, routes du vin à travers les vignobles de la Marina Alta, tourisme gastronomique autour de Denia, ville créative de la gastronomie par l’UNESCO.

En parallèle, elle mise beaucoup sur le cyclotourisme, avec des itinéraires balisés et des infrastructures pensées pour les passionnés de vélo. C’est dans ce cadre que le Patronat participe à des salons spécialisés comme la Bike Expo de Varsovie, pour toucher un public sportif, fidèle et à fort pouvoir d’achat.

La montagne, souvent oubliée, devient elle aussi un produit d’appel. Le tourisme rural, les gîtes écologiques, les routes de l’huile d’olive ou des amandiers en fleurs… tout cela contribue à désaisonnaliser la fréquentation et à mieux répartir les visiteurs sur l’année.

Cette stratégie de diversification ne vise pas seulement à séduire de nouveaux profils de touristes. Elle permet aussi de préserver l’environnement, de lutter contre la surpopulation en été, et d’impliquer davantage les populations locales dans le développement touristique. Une Costa Blanca plus authentique, plus humaine, et plus durable.

7. Le tourisme de croisière : une autre porte d’entrée vers la Costa Blanca

Le secteur des croisières est en pleine expansion, et la Costa Blanca ne compte pas rester à quai. Avec le port d’Alicante comme principal point d’escale, la province cherche à s’imposer comme une destination de croisière de premier plan. Et cela passe par une présence remarquée à des événements internationaux comme Seatrade Cruise Global à Miami, la plus grande foire au monde dédiée au tourisme maritime.

En 2024, Alicante a enregistré plus de 100 escales et près de 231 000 passagers. Un chiffre impressionnant qui montre que la province est désormais dans le radar des grandes compagnies de croisières. Et ce n’est qu’un début. Le Patronat, via son Observatoire du Tourisme de Croisières, travaille activement à diversifier les offres proposées aux croisiéristes. L’objectif ? Que ces visiteurs d’un jour deviennent des ambassadeurs de la Costa Blanca.

Aujourd’hui, la majorité des excursions se concentre sur la ville d’Alicante. Mais de plus en plus, les circuits s’élargissent vers Benidorm, Villajoyosa, Altea, Elche ou Guadalest, offrant ainsi une expérience plus complète et authentique. Cela permet également de mieux répartir les flux touristiques, et de dynamiser économiquement des zones moins connues.

La stratégie est claire : intégrer les croisiéristes dans la dynamique touristique globale. Cela suppose une coordination entre les ports, les municipalités, les guides touristiques, les transporteurs, mais aussi les commerçants et restaurateurs. Le but est de transformer un passage rapide en un coup de cœur durable.

Avec la perspective d’accueillir encore plus de navires dans les années à venir, la Costa Blanca renforce ses infrastructures portuaires, développe des parcours personnalisés et investit dans la formation des professionnels du secteur. Encore une preuve que la région ne laisse rien au hasard dans sa quête d’excellence touristique.

8. Le marché polonais dans le viseur de la Costa Blanca

En 2025, un pays retient particulièrement l’attention du Patronat de la Costa Blanca : la Pologne. Ce marché, souvent sous-estimé par les destinations méditerranéennes, représente pourtant un potentiel énorme. Avec une classe moyenne en pleine croissance, une passion pour le soleil, et une culture du voyage bien ancrée, les touristes polonais sont de plus en plus nombreux à choisir l’Espagne – et en particulier la Costa Blanca.

C’est dans ce contexte que la Costa Blanca a participé à la Bike Expo de Varsovie, salon dédié au cyclotourisme. L’objectif est double : attirer des touristes sportifs et promouvoir la région comme un territoire accueillant, bien équipé et naturellement adapté à la pratique du vélo. Benidorm et El Campello étaient aussi présents pour valoriser leur réseau de pistes cyclables, leurs hébergements « bike friendly » et leurs services dédiés.

Mais le cyclotourisme n’est que la porte d’entrée. Le marché polonais est aussi friand de tourisme balnéaire, culturel et familial. La proximité avec des villes comme Cracovie, Varsovie ou Gdansk, qui disposent de vols directs ou faciles vers Alicante, facilite cette dynamique. Le Patronat travaille donc avec les compagnies aériennes pour renforcer ces connexions et développer des campagnes de communication ciblées.

Autre point fort : le coût de la vie en Costa Blanca, considéré comme attractif par rapport à d’autres destinations méditerranéennes. Cela séduit les familles polonaises, mais aussi les retraités ou les digital nomads, en quête de soleil et de qualité de vie.

Avec cette approche ciblée, la Costa Blanca cherche à fidéliser ce nouveau public, à adapter son offre à ses goûts, et à renforcer sa présence dans les salons professionnels d’Europe centrale.

9. Le rôle moteur des municipalités : une coordination territoriale exemplaire

Le succès touristique de la Costa Blanca ne serait pas possible sans l’engagement fort de ses municipalités, qui jouent un rôle clé dans la mise en œuvre des projets. Benidorm, Altea, Villajoyosa, El Campello, Denia, Calpe, Guardamar… chaque commune apporte sa pierre à l’édifice en développant ses propres produits, en valorisant son patrimoine et en s’alignant sur la stratégie provinciale.

Cette coordination territoriale est orchestrée par le Patronat Provincial du Tourisme, qui assure la cohérence globale des actions, mais laisse aussi une large marge d’initiative locale. Cela permet d’avoir une identité Costa Blanca forte, tout en respectant la diversité culturelle et naturelle de chaque territoire.

Prenons l’exemple de Benidorm : longtemps associée au tourisme de masse, la ville opère depuis quelques années une mue intelligente vers le tourisme durable, le sport, et la digitalisation. Altea, elle, mise sur l’artisanat, la gastronomie et la lenteur. Villajoyosa séduit avec ses façades colorées et son musée du chocolat. Chaque commune est un monde en soi, mais toutes convergent vers un objectif commun : rendre la Costa Blanca incontournable.

Ce modèle de gouvernance partagée permet aussi de répondre plus rapidement aux défis : accueil des croisiéristes, gestion de la saisonnalité, développement de circuits alternatifs, accessibilité, inclusion. En mettant les acteurs locaux au cœur du dispositif, la Costa Blanca s’assure une adhésion collective à son projet touristique.

10. Une vision claire portée par le Patronat Provincial du Tourisme

Enfin, il faut souligner le rôle stratégique du Patronat Provincial du Tourisme Costa Blanca, qui agit comme le chef d’orchestre de cette ambition territoriale. Présidé par José Mancebo, l’organisme développe une stratégie structurée autour de trois axes : connectivité, diversification et durabilité.

Chaque action menée – participation à des foires, négociations avec des compagnies aériennes, promotion du cyclotourisme, mise en valeur du patrimoine – s’inscrit dans une vision de long terme. Le but n’est pas d’attirer plus de monde à tout prix, mais d’attirer mieux : des visiteurs respectueux, intéressés par la culture, qui contribuent à l’économie locale sans la dénaturer.

Le Patronat joue aussi un rôle d’interface entre le public et le privé, entre les communes et les institutions européennes, entre le local et le global. Sa capacité à mobiliser les ressources, à construire des alliances et à anticiper les tendances du marché touristique en fait un acteur clé du développement régional.

Avec Routes Europe 2025, Seatrade à Miami, et la Bike Expo en Pologne, la Costa Blanca montre qu’elle sait se faire entendre sur la scène internationale. Et elle prouve surtout qu’elle a tout pour devenir l’un des modèles de tourisme durable et intelligent en Méditerranée.

11. Vers une Costa Blanca durable : tourisme et écologie main dans la main

La croissance touristique de la Costa Blanca ne se fait pas au détriment de l’environnement – bien au contraire. L’un des piliers essentiels de la stratégie 2025 est le développement d’un tourisme durable, respectueux des ressources naturelles, des communautés locales et du patrimoine.

Cela passe d’abord par des initiatives locales portées par les municipalités, comme l’implantation d’hôtels écologiques, l’utilisation d’énergies renouvelables dans les infrastructures touristiques, ou encore la gestion intelligente de l’eau, ressource précieuse dans une région méditerranéenne sujette à la sécheresse. Des villes comme Denia, Elche ou Calpe sont pionnières en la matière, avec des politiques environnementales ambitieuses.

Le Patronat travaille également à l’extension du tourisme hors saison, afin d’éviter la surcharge estivale sur les plages, les routes et les équipements publics. En valorisant l’arrière-saison – printemps et automne – la Costa Blanca attire une clientèle plus paisible, curieuse, intéressée par la nature, la randonnée, le vélo, ou les festivals culturels.

Autre chantier important : l’éducation environnementale des visiteurs. Des campagnes de sensibilisation sont mises en place dans les aéroports, hôtels, restaurants et sites naturels, pour encourager les comportements responsables : tri des déchets, respect de la faune et de la flore, consommation locale, mobilité douce…

Enfin, la Costa Blanca mise sur la certification écologique de ses plages, sentiers, établissements touristiques. Les labels comme « Blue Flag » (Pavillon Bleu), « Sicted », ou encore « Smart Destination » sont de plus en plus fréquents, gages d’un engagement concret envers la durabilité.

En combinant croissance économique et responsabilité écologique, la Costa Blanca montre qu’il est possible de réconcilier tourisme et planète, tout en offrant une expérience de qualité à ses visiteurs.

12. Le numérique au service du tourisme intelligent

L’autre transformation majeure en cours sur la Costa Blanca, c’est la digitalisation de l’expérience touristique. En 2025, impossible de concevoir un territoire compétitif sans une solide infrastructure numérique. Et là encore, la région est en avance.

Le Patronat Provincial du Tourisme a mis en place une stratégie de destination touristique intelligente, intégrant technologies, données, et services connectés pour faciliter la vie des visiteurs, mais aussi optimiser la gestion de la destination.

Concrètement, cela se traduit par :

  • Des applications mobiles permettant aux touristes de planifier leur séjour, découvrir des itinéraires culturels ou naturels, réserver des activités ou obtenir des recommandations personnalisées.

  • Des bornes interactives dans les offices de tourisme, avec plans interactifs, suggestions locales, horaires de transports, météo en temps réel.

  • L’utilisation de l’intelligence artificielle pour analyser les flux touristiques, adapter les campagnes de promotion ou prévoir les pics de fréquentation.

  • La promotion de réseaux Wi-Fi publics gratuits, notamment dans les plages urbaines ou les centres historiques.

Mais au-delà de la technologie, c’est l’état d’esprit qui change. La Costa Blanca ne se contente pas de « faire du digital » ; elle place le numérique au service de l’humain. L’objectif est d’améliorer l’expérience du visiteur, de fluidifier les échanges, et de mieux valoriser l’offre locale.

Cette approche permet également une meilleure inclusion des petits acteurs touristiques, artisans, producteurs, restaurateurs, qui peuvent grâce au digital toucher une clientèle plus large, vendre en ligne, se faire connaître au-delà de leur zone géographique.

Résultat : une Costa Blanca plus moderne, plus connectée, plus compétitive sur le marché mondial.

13. Tourisme et culture : un binôme gagnant pour séduire les voyageurs exigeants

Le tourisme culturel n’est plus une niche. En 2025, il est devenu un levier central d’attractivité pour la Costa Blanca, qui dispose d’un patrimoine riche, parfois méconnu, et pourtant spectaculaire. Entre sites archéologiques, musées d’art contemporain, traditions vivantes, artisanat local et festivals, il y a de quoi combler les amateurs de culture.

L’une des grandes forces de la Costa Blanca est justement cette diversité culturelle. On y trouve :

  • Des villes historiques comme Elche, avec sa palmeraie classée à l’UNESCO, son mystère d’Elche (drame sacré médiéval) et ses musées fascinants.

  • Des fêtes traditionnelles comme les Hogueras de San Juan à Alicante, mêlant feux d’artifice, statues en carton-pâte et folklore populaire.

  • Des villages d’artistes comme Altea, avec ses ruelles blanches, ses galeries, ses ateliers de céramique.

  • Des routes thématiques comme celle des châteaux de la frontière sud, retraçant l’histoire médiévale entre royaumes chrétiens et musulmans.

Le Patronat mise également sur les événements culturels de portée internationale, comme les festivals de jazz à Denia, les concours de gastronomie, ou les foires artisanales. L’idée est de créer des raisons de venir en dehors de la haute saison, et d’attirer un public cultivé, fidèle, souvent plus dépensier.

Cette culture vivante est également un atout dans la communication touristique. Elle permet de raconter une histoire, de donner une âme au territoire, et de créer un lien émotionnel fort avec le visiteur. Et c’est souvent ce lien qui transforme un simple touriste en habitué, voire en résident secondaire.

14. Une gastronomie locale comme fil conducteur de l’expérience

Impossible de parler de la Costa Blanca sans évoquer sa gastronomie, véritable pilier de son attractivité. Et ici, on est loin des clichés touristiques : la cuisine locale est riche, authentique, variée, et profondément ancrée dans le terroir.

À Denia, désignée Ville Créative de la Gastronomie par l’UNESCO, les chefs réinventent les produits de la mer avec audace. À Elche, les dattes, les grenades, le riz ou l’agneau sont à l’honneur dans des recettes transmises de génération en génération. À Villena ou Pinoso, ce sont les vins et les fromages de montagne qui régalent les palais.

Le Patronat a fait de la valorisation des produits locaux une priorité. Cela passe par :

  • La promotion des routes gastronomiques (du riz, du vin, de la mer…).

  • La participation à des salons et concours culinaires en Espagne et à l’étranger.

  • Le soutien aux restaurants labellisés et aux artisans alimentaires.

  • La mise en avant de l’agriculture durable et des circuits courts dans les expériences touristiques.

Les visiteurs d’aujourd’hui veulent comprendre ce qu’ils mangent, connaître l’origine des produits, rencontrer les producteurs. Et la Costa Blanca, grâce à son terroir et sa tradition, offre ce lien unique entre l’assiette et le territoire.

On peut ainsi organiser une dégustation d’huile d’olive à Benissa, suivre un atelier paella à Altea, visiter un marché local à Xàbia, ou déjeuner dans une cave centenaire à Teulada. Autant d’expériences sensorielles qui enrichissent le séjour et laissent un souvenir gustatif inoubliable.

15. Une identité affirmée sur la scène internationale

En participant à des salons aussi prestigieux que Routes Europe à Séville, Seatrade Cruise Global à Miami ou Bike Expo à Varsovie, la Costa Blanca affirme haut et fort son positionnement international. Elle n’est plus une destination secondaire ; elle se présente comme un acteur central du tourisme européen et mondial.

Ce positionnement repose sur une vision cohérente, une capacité à s’adapter aux tendances du marché, et surtout une identité claire. La Costa Blanca, c’est l’alliance du soleil, de la culture, de la gastronomie, du sport, de la mer et de la montagne. C’est une destination qui parle à tout le monde, mais sans perdre son âme.

Les visiteurs n’y viennent plus seulement pour se reposer. Ils y viennent pour vivre, pour ressentir, pour découvrir. Et c’est exactement ce que propose la nouvelle stratégie touristique du territoire : une expérience globale, personnalisée, durable, et connectée au monde.

Le pari est ambitieux. Mais tout indique que la Costa Blanca a les moyens de ses ambitions.

La Costa Blanca, plus qu’une destination – un modèle de tourisme du futur

À l’heure où le tourisme mondial évolue, où les voyageurs sont plus exigeants, plus mobiles et plus sensibles aux enjeux environnementaux, la Costa Blanca se positionne comme une destination exemplaire. Loin de se reposer sur ses lauriers, elle anticipe, innove et bâtit un modèle équilibré entre développement économique, durabilité environnementale et valorisation territoriale.

Les efforts déployés par le Patronat Provincial du Tourisme, en collaboration étroite avec les municipalités et le secteur privé, montrent une volonté sincère de transformer le tourisme en moteur de cohésion, d’innovation et de qualité de vie. Routes Europe 2025 n’est qu’une étape dans cette trajectoire ascendante, mais une étape clé pour affirmer une ambition internationale claire : celle de faire de la Costa Blanca une destination de référence, connectée au monde, mais fidèle à ses racines.

Entre mer et montagne, tradition et modernité, tourisme de détente et tourisme actif, la Costa Blanca incarne ce que le voyage devrait toujours être : une rencontre authentique avec un territoire vivant, chaleureux et inspirant.

Alors, que vous soyez passionné de cyclisme, amateur de gastronomie, curieux de culture, ou simplement en quête de soleil et de sourires, la Costa Blanca 2025 vous attend – plus ouverte, plus engagée, et plus séduisante que jamais.

D’autres question ?

 

FAQ

1. Quelles sont les nouvelles connexions aériennes prévues pour 2025 vers la Costa Blanca ?

Le Patronat du Tourisme a noué des contacts avec des compagnies comme Air Baltic, Bulgaria Air, Turkish Airlines ou encore Delta, dans le but d’ouvrir ou renforcer des liaisons depuis l’Europe centrale, les États-Unis et le Moyen-Orient. De nouvelles lignes devraient voir le jour, notamment vers les pays baltes, les Balkans et l’Amérique du Nord.

2. La Costa Blanca est-elle une destination adaptée pour les cyclistes ?

Absolument. En 2025, la Costa Blanca se positionne comme une destination phare pour le cyclotourisme. Avec ses routes balisées, son climat doux toute l’année, et ses infrastructures « bike friendly », elle attire aussi bien les amateurs que les cyclistes professionnels. Des salons comme Bike Expo ont permis de renforcer cette image à l’international.

3. Que fait la Costa Blanca pour favoriser un tourisme plus durable ?

La région investit dans l’énergie verte, la gestion responsable de l’eau, la valorisation des produits locaux et la décentralisation du tourisme pour éviter la saturation estivale. Elle mise aussi sur l’écotourisme, le tourisme rural et des circuits moins fréquentés, tout en sensibilisant les visiteurs à l’impact environnemental.

4. Les croisières en Costa Blanca sont-elles en développement ?

Oui, le port d’Alicante a accueilli plus de 231 000 croisiéristes en 2024, et de nouvelles excursions sont développées avec les municipalités alentours pour mieux répartir les visiteurs sur le territoire. La Costa Blanca est désormais un stop stratégique sur les circuits méditerranéens.

5. Quels sont les principaux atouts culturels à découvrir en Costa Blanca ?

Parmi les incontournables : la palmeraie d’Elche (classée à l’UNESCO), les fêtes traditionnelles d’Alicante, les musées de Villajoyosa, les routes médiévales, les marchés artisanaux d’Altea, ou encore les festivals gastronomiques à Denia. Une richesse culturelle qui fait de chaque visite un voyage dans le temps et les traditions.

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