On l’a déjà constaté ces derniers mois, l’inflation est au plus haut depuis 30 ans. Mais les prix ne seront pas les seuls à continuer de grimper. L’entrée en vigueur du nouveau budget général de l’État (PGE) apportera une nouvelle hausse des impôts. Quels sont-ils et de combien vont-ils augmenter ?
La flambée de l’énergie a propulsé l’inflation à son plus haut niveau depuis 30 ans. Selon les derniers chiffres publiés par l’INE fin décembre, l’inflation annuelle a grimpé à 6,7%. Mais l’énergie n’est pas la seule responsable de cette hausse, comme le montre l’inflation sous-jacente (qui exclut l’énergie et les aliments non transformés). Celle-ci a atteint les 2,1% en décembre, alors qu’il y a encore quelques mois, elle était à zéro. La question est bien sûr de savoir si nous sommes face à un épisode temporaire ou si les prix continueront à grimper cette année, comme le suggèrent de plus en plus d’experts.
L’inflation sera plus élevée en 2022
Le dernier à l’affirmer est la Banque d’Espagne qui prévenait il y a quelques jours que l’inflation sera encore plus élevée en 2022. Il faut dire que le surcoût de l’énergie n’a pas encore été répercuté par l’ensemble de la chaîne de production et de services sur de nombreux produits.
Aliments plus chers
L’inflation a déjà touché les produits de consommation les plus élémentaires. De nombreux fabricants de produits alimentaires et de boissons ont reconnu qu’ils avaient commencé à répercuter ces augmentations de coûts (transport, électricité, matières premières) sur les prix, ou qu’ils le feraient prochainement, de sorte que l’on peut s’attendre à une année 2022 plus chère au supermarché.
En fait, les aliments et les boissons non alcoolisées sont déjà 3,3% plus chers qu’il y a un an. Bien que la plupart d’entre eux enregistrent des hausses modérées, certains produits sont devenus nettement plus chers. C’est le cas de la viande ovine, plus chère de 15%, des huiles et graisses, également plus chères de 23%, et des œufs, qui ont augmenté de près de 5%. Les fruits ont augmenté de 6% et le poisson et les fruits de mer de plus de 4%.
L’électricité toujours en hausse…
Du côté justement de l’énergie, les marchés à terme prévoient que le prix de gros de l’électricité restera supérieur à 400 euros par mégawattheure tout au long du premier trimestre de l’année, ce qui aura un impact direct sur les factures de tous les ménages bénéficiant du tarif réglementé de la PVPC ((Precio Voluntario de Venta al Pequeño Consumidor), qui fera un bond de 35% en janvier, d’après les calculs du journal financier Cinco Días.
Par Armelle Pape Van Dyck
SOURCE : LEPETITJOURNAL
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