Pourquoi tant « d’attraits d’Alicante », pour investir dans le logement ?
Les épargnants à la recherche d’une destination pour leur argent monopolisent une grande partie du marché et placent la province parmi les plus dynamiques au pays.
Alicante est devenue l’une des régions les plus attractives du pays pour les petits investisseurs qui cherchent un moyen de tirer parti de leurs économies en briques et mortier. Les prix relativement abordables que l’on peut encore trouver dans de nombreux quartiers populaires font que la rentabilité de la mise en location du bien est élevée, c’est pourquoi ce type d’opération est devenu l’un des facteurs qui stimulent le marché.
Ainsi, dans le cas spécifique de la ville d’Alicante, jusqu’à 32,3% des ventes enregistrées sont réalisées par des investisseurs, soit cinq points de plus que la moyenne nationale, selon les données fournies ce lundi par le directeur de l’analyse. du groupe Tecnocasa, Lázaro Cubero, et le responsable de la chaîne dans la région, José Ángel Morcillo, lors de la présentation de l’étude qu’ils ont réalisée sur le marché immobilier d’Alicante. Une situation qu’ils considèrent, avec quelques nuances, extrapolée à l’ensemble de la province.
Et ce ne sont pas seulement les épargnants locaux. « Dans les bureaux d’Alicante, nous recevons des demandes de délégations de Madrid, Castilla-La Mancha et de nombreuses autres régions qui ont des clients qui souhaitent acheter des appartements à Alicante comme investissement », a assuré Morcillo.
La raison n’est autre que la rentabilité élevée qui peut être obtenue. Ainsi, les responsables de Tecnocasa ont donné l’exemple des logements moyens que vendent ses franchises dans la capitale de la province, situés principalement dans les quartiers populaires. Une maison de 83 mètres carrés pour laquelle l’acquéreur débourse environ 69 000 euros et pour laquelle il peut actuellement réclamer environ 500 euros de loyer mensuel sur le marché, ce qui équivaut à un rendement annuel brut de 8,7 %.
Des chiffres qui dépassent de loin les intérêts sur la dette publique ou la rémunération offerte par les comptes courants ou les dépôts à terme, et, bien sûr, sont aussi plus attractifs que la Bourse, si l’on tient compte du fait que l’Ibex 35 a chuté de 13,8 % en l’année dernière. Ainsi, le pourcentage d’investisseurs sur le total des opérations a augmenté de trois points depuis l’an dernier.