Les véloroutes écologiques autour d’Elche, Santa Pola et Guardamar : un projet vert pour l’éco-tourisme en 2025
Contexte du projet et enjeux locaux
- Pourquoi développer des véloroutes dans la région d’Alicante ?
Dans un monde de plus en plus soucieux de son impact environnemental, la mobilité douce prend une place centrale dans les politiques d’aménagement urbain et rural. La province d’Alicante, riche d’une diversité naturelle et culturelle exceptionnelle, n’échappe pas à cette tendance. Et en 2025, le projet de véloroutes écologiques autour d’Elche, Santa Pola et Guardamar s’impose comme une réponse concrète aux défis de notre époque.
Pourquoi ici, précisément ? Parce que ces trois villes concentrent des trésors uniques : la palmeraie d’Elche classée au patrimoine mondial, les marais salants de Santa Pola d’une biodiversité rare, et les forêts de dunes de Guardamar à la beauté préservée. Ces territoires attirent déjà de nombreux visiteurs. Mais jusqu’ici, peu de moyens existaient pour découvrir ces zones à vélo, en toute sécurité et dans le respect de l’environnement.
Le projet vise à créer un réseau structuré de pistes cyclables longue distance, permettant de relier ces zones naturelles entre elles et de les intégrer au quotidien des habitants comme à l’offre touristique. En bref, il ne s’agit pas uniquement de tracer des routes, mais de réinventer le lien entre les gens, la nature et le territoire.
- Une réponse aux nouveaux besoins de mobilité durable
Depuis quelques années, la demande pour des modes de transport respectueux de l’environnement explose. Les citoyens, les familles, les sportifs, les touristes… tous souhaitent pouvoir se déplacer autrement. Le vélo apparaît comme la solution idéale : économique, silencieux, non polluant, il permet de renouer avec les territoires de manière douce.
Les véloroutes qui prennent forme entre Elche, Santa Pola et Guardamar répondent parfaitement à cette attente. Elles permettent de désengorger les routes très fréquentées en période estivale, de réduire les émissions de CO₂ liées aux transports, et de valoriser un tourisme lent, plus qualitatif que quantitatif.
Ces axes ne sont pas seulement touristiques. Ils doivent aussi permettre aux habitants de se rendre au travail, à l’école ou dans les commerces sans voiture, en toute sécurité. C’est toute la philosophie du projet : mêler écologie, accessibilité et qualité de vie.
Présentation des axes cyclables en construction
- Les véloroutes d’Elche : entre palmeraies et patrimoine
À Elche, le vélo n’est pas une nouveauté. De nombreux habitants l’utilisent déjà, mais souvent dans un contexte urbain. Le nouveau projet de véloroute vient changer la donne en ouvrant les portes du patrimoine naturel et historique aux cyclistes, qu’ils soient locaux ou de passage.
L’itinéraire part du centre-ville, traverse la fameuse palmeraie (la plus grande d’Europe) et s’étend jusqu’aux zones agricoles, puis vers les marais de Clot de Galvany. L’objectif : faire du vélo un outil de découverte culturelle, de reconnexion avec les paysages agricoles traditionnels, mais aussi de mobilité fonctionnelle quotidienne.
Les pistes sont conçues pour être accessibles à tous les niveaux : revêtement lisse, faible déclivité, signalétique claire. Des aires de repos, des points d’eau, et des stations de réparation seront également installées, avec une attention particulière portée à l’intégration paysagère, pour ne pas dénaturer les sites traversés.
- Santa Pola : une véloroute côtière pour les amoureux de la mer
Santa Pola, petite ville balnéaire prisée des vacanciers et des amateurs de nature, se transforme en véritable destination cyclable écoresponsable grâce à sa nouvelle véloroute. Ce tronçon, encore en cours de finalisation, longe le littoral en passant par des paysages emblématiques : les marais salants aux couleurs rosées, les plages naturelles, les dunes et les pinèdes.
L’objectif est simple : offrir un parcours 100 % nature, avec des vues imprenables sur la Méditerranée, tout en favorisant une circulation non motorisée. Les cyclistes pourront partir du centre-ville de Santa Pola, traverser les Salinas et rejoindre les plages plus calmes et sauvages situées au sud, tout en profitant d’un parcours balisé, sécurisé, et ponctué d’informations pédagogiques sur la faune et la flore locales.
Cette véloroute est aussi pensée comme un axe structurant pour l’économie locale : elle passe à proximité de petits commerces, de bars de plage (chiringuitos), de campings, et d’hébergements éco-certifiés. L’idée est de créer une nouvelle dynamique touristique, où les visiteurs ne viennent pas seulement pour bronzer, mais pour explorer activement le territoire, à leur rythme.
Enfin, une attention particulière est portée à la cohabitation entre piétons, cyclistes et automobilistes, avec des aménagements différenciés et des campagnes de sensibilisation prévues lors du lancement officiel.
- Guardamar del Segura : des parcours entre dunes et nature préservée
À Guardamar del Segura, le projet de véloroute est sans doute le plus spectaculaire sur le plan environnemental. Nichée entre la mer et les forêts de dunes, la ville dispose d’un patrimoine naturel rare et protégé, que le vélo permet de découvrir sans l’impacter. L’itinéraire prévu longe le parc naturel Reina Sofía, traverse des zones boisées, longe la rivière Segura, et aboutit sur de longues plages sauvages.
Cette section est pensée comme une expérience immersive dans un écosystème fragile, où les cyclistes évolueront au milieu des pins d’Alep, des tamaris et des espèces d’oiseaux migrateurs. Pour protéger ces richesses naturelles, les infrastructures sont conçues de manière légère : pas d’asphalte intrusif, mais des revêtements perméables, des pontons en bois recyclé, et une signalétique discrète.
Guardamar veut ainsi positionner sa véloroute comme un modèle d’intégration entre tourisme et écologie, en offrant un cadre à la fois préservé et accessible. Les habitants sont également fortement impliqués dans le projet, à travers des ateliers de co-conception, des balades-test, et des groupes de travail sur les usages partagés de l’espace public.
Ce parcours deviendra à terme un lieu de promenade familial, un espace d’activité physique douce, mais aussi un vecteur d’éducation environnementale pour les écoles locales.
Objectifs de ces itinéraires écologiques
- Favoriser les déplacements doux et quotidiens
Au-delà de l’image bucolique des balades à vélo en bord de mer, ces véloroutes ont un objectif fonctionnel clair : encourager les déplacements du quotidien en mode doux. Les autorités locales souhaitent que les habitants puissent aller au travail, à l’école, au marché ou chez des amis… à vélo, sans avoir à utiliser leur voiture.
Pour cela, les itinéraires sont pensés non seulement pour le loisir, mais aussi pour connecter les centres-villes, les zones résidentielles et les points névralgiques de chaque commune. Des parkings à vélo seront installés près des commerces, des écoles et des transports en commun, pour faciliter l’intermodalité.
Cette approche vise à changer les habitudes de mobilité en profondeur. À long terme, cela peut avoir un impact fort sur la qualité de l’air, la réduction des embouteillages, le bien-être des habitants et même sur leur santé.
- Encourager l’éco-tourisme local et international
L’un des piliers majeurs du projet est la promotion d’un tourisme durable et actif. En proposant des itinéraires sécurisés, bien balisés, accessibles à tous, les véloroutes visent un nouveau public : les familles en vacances, les voyageurs à la recherche d’expériences naturelles, les cyclotouristes itinérants venus d’Europe.
Ces touristes sont souvent plus respectueux de l’environnement, plus dépensiers dans les économies locales (hébergements, artisanat, restauration), et recherchent une immersion authentique dans les territoires. C’est exactement ce que proposent Elche, Santa Pola et Guardamar, avec leur patrimoine naturel, leurs traditions et leurs paysages diversifiés.
L’ambition est de faire de la région un véritable pôle du cyclotourisme espagnol, à l’image de ce que représentent déjà la Catalogne ou les îles Baléares. Des partenariats avec des agences de voyage spécialisées, des hébergements « bike friendly » et des applications mobiles d’aide à la navigation sont en cours de développement.
Infrastructures et aménagements écologiques
- Matériaux durables et intégration paysagère
L’un des aspects les plus remarquables de ces nouvelles véloroutes est l’accent mis sur l’écoconception des infrastructures. Les collectivités locales ont fait le choix de privilégier des matériaux respectueux de l’environnement pour chaque tronçon : béton drainant, bois local certifié pour les passerelles, revêtements perméables pour éviter la formation de flaques et faciliter l’infiltration naturelle des eaux pluviales.
Le projet intègre également une dimension paysagère forte. Chaque aménagement est étudié pour se fondre dans le décor, épouser les courbes naturelles du terrain, et respecter la biodiversité locale. Par exemple, les pistes traversant les zones humides sont légèrement surélevées pour éviter toute perturbation des écosystèmes aquatiques et des oiseaux migrateurs.
Des haies végétales ont été plantées en bordure de certaines pistes afin de créer des corridors écologiques et offrir un abri à la petite faune. On voit ainsi que l’enjeu va bien au-delà du simple confort cycliste : il s’agit ici de réconcilier l’activité humaine avec les dynamiques naturelles, en créant des infrastructures à la fois utiles, belles et durables.
- Signalétique, services aux cyclistes et accessibilité
La réussite d’une véloroute passe aussi par les services qui l’accompagnent. C’est pourquoi les communes d’Elche, Santa Pola et Guardamar ont investi dans une signalétique uniforme et trilingue (espagnol, valencien, anglais), avec des indications claires sur les distances, les directions, les points d’intérêt et les zones de repos.
Des bornes de réparation en libre accès seront installées tous les 5 à 10 km, équipées d’outils de base et de pompes. Des stations d’eau potable, des bancs ombragés et des abris pour les vélos sont également prévus, en particulier dans les zones à forte fréquentation.
En matière d’accessibilité, les pistes sont pensées pour tous les publics : familles avec enfants, seniors, personnes à mobilité réduite utilisant des vélos adaptés. Les pentes sont limitées, les croisements avec la circulation automobile sont sécurisés, et des zones de transition douces sont prévues pour les entrées/sorties de piste.
Impacts économiques et sociaux attendus
- Nouvelles opportunités pour le tourisme rural
Ces véloroutes écologiques représentent un véritable levier de développement pour les zones rurales et périurbainessouvent en manque de visibilité touristique. Grâce à la fréquentation des cyclistes, les petits commerces, les hébergements familiaux, les restaurants locaux et les artisans voient s’ouvrir de nouvelles opportunités économiques.
On observe déjà l’émergence de nouvelles offres ciblées : locations de vélos électriques, circuits guidés, visites culturelles couplées à des itinéraires cyclables, séjours « slow tourism » incluant activités sportives, gastronomie et nature. Cette diversification de l’offre attire une clientèle qualitative, en quête de sens et de contact humain.
Les producteurs locaux (vins, huile d’olive, fruits, miel, etc.) bénéficient aussi d’une visibilité accrue, avec l’intégration de marchés à la ferme et circuits courts sur les itinéraires cyclables.
- Retombées locales pour les habitants et commerçants
Pour les résidents, les bénéfices sont tout aussi concrets. Les nouvelles infrastructures améliorent le cadre de vie quotidien, réduisent les nuisances liées à la circulation automobile, et favorisent les échanges entre quartiers ou entre communes voisines.
Les commerçants, quant à eux, voient une nouvelle clientèle arriver à vélo, souvent plus attentive à la qualité, au service, et prête à dépenser pour des produits locaux ou des expériences authentiques. C’est un cercle vertueux : plus les services sont adaptés aux cyclistes, plus ces derniers s’arrêtent, consomment, et recommandent la destination.
De nombreux habitants, initialement sceptiques, se convertissent rapidement à la pratique cycliste, découvrant une nouvelle liberté de déplacement, plus économique, plus agréable et bonne pour la santé.
Projets complémentaires à venir
- Connexions intercommunales et réseau cyclable régional
Le projet ne s’arrête pas aux limites d’Elche, Santa Pola ou Guardamar. Il s’intègre dans une vision à long terme visant à créer un véritable réseau cyclable régional. À terme, les itinéraires actuels seront connectés à d’autres communes de la province d’Alicante : Orihuela, Crevillent, La Marina, voire jusqu’à Torrevieja au sud et Alicante au nord.
Ce maillage progressif permettra aux cyclistes de traverser la région en toute sécurité, en reliant mer, ville, campagne et montagne, avec une logique de mobilité fluide et continue. Une carte interactive régionale est d’ailleurs en cours de développement pour visualiser les connexions existantes et futures.
- Collaboration avec des ONG et initiatives citoyennes
Un autre point fort du projet est l’implication de la société civile. Des ONG locales et des collectifs citoyens participent à la conception et au suivi des véloroutes. Ils alertent sur les zones sensibles, proposent des idées d’aménagements, et organisent des événements de sensibilisation à la mobilité durable.
Des opérations comme « Nettoyons nos pistes », « Balades découverte » ou encore des ateliers d’auto-réparation sont régulièrement organisées pour impliquer les habitants dans la vie de ces nouvelles infrastructures.
Cette dynamique participative renforce l’appropriation locale des véloroutes et leur ancrage dans la durée.
Intégration dans la politique environnementale locale
- Transition écologique et aménagement du territoire
La création des véloroutes écologiques autour d’Elche, Santa Pola et Guardamar s’inscrit pleinement dans la politique environnementale régionale. Les autorités locales, en lien avec la Generalitat Valenciana, souhaitent faire de cette initiative un modèle d’aménagement durable, respectueux des écosystèmes et adapté aux changements climatiques.
La région vise la neutralité carbone d’ici 2050, et la mobilité douce en est un levier essentiel. En repensant l’usage de l’espace public pour y inclure le vélo, les élus mettent en œuvre une stratégie cohérente qui associe urbanisme, transport, santé publique et tourisme durable.
Les pistes cyclables ne sont plus des équipements « bonus », elles deviennent des axes structurants de la mobilité locale. Les projets d’urbanisme intègrent systématiquement des liaisons cyclables, les nouvelles zones résidentielles sont connectées au réseau, et les centres-villes réduisent l’espace dédié à la voiture.
Ce changement de paradigme se traduit aussi par des budgets accrus pour l’entretien des pistes, la signalétique, et la communication autour du projet.
- Objectifs de développement durable et Agenda 2030
À travers ce projet, les villes d’Elche, Santa Pola et Guardamar contribuent activement à plusieurs Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par l’ONU dans l’Agenda 2030. On peut citer notamment :
ODD 11 : Villes et communautés durables
ODD 13 : Lutte contre le changement climatique
ODD 3 : Bonne santé et bien-être
ODD 9 : Industrie, innovation et infrastructure
Ces véloroutes permettent non seulement de réduire les émissions, mais aussi de reconnecter les citoyens à leur environnement, d’améliorer leur qualité de vie et de renforcer les liens sociaux. C’est donc un projet profondément humain, en plus d’être écologique.
Témoignages d’usagers et d’élus
- La parole aux cyclistes locaux
Nombreux sont les habitants qui se disent enthousiastes face à l’ouverture de ces véloroutes. Julia, résidente d’Elche, témoigne : « Avant, je n’osais pas faire du vélo en dehors du centre-ville. Maintenant, je peux aller voir ma sœur à Santa Pola par la piste, c’est agréable, rapide et ça me fait faire de l’exercice ! »
Luis, retraité passionné de nature, raconte : « J’ai redécouvert Guardamar à vélo. J’avais oublié à quel point les dunes sont belles. Et avec les panneaux explicatifs, c’est aussi un parcours éducatif. »
Les familles apprécient également le côté sécurisé et accessible de ces itinéraires, loin des routes à forte circulation.
- Vision des autorités locales et régionales
Du côté des élus, le projet est vu comme un investissement stratégique sur le long terme. Le maire de Santa Pola l’affirme : « Cette véloroute n’est pas un luxe, c’est une nécessité. C’est une réponse à la crise climatique, à la saturation automobile, et à notre volonté de repenser le tourisme. »
À Elche, la municipalité prévoit déjà une extension du réseau vers les zones industrielles, afin d’encourager les trajets domicile-travail à vélo.
Ces témoignages montrent que la dynamique est bien enclenchée, et que le vélo n’est plus perçu comme un loisir du dimanche, mais comme un outil de transformation du territoire.
Les défis de mise en œuvre
- Préservation de la biodiversité
Construire dans des zones naturelles implique une vigilance extrême. L’un des grands défis de ces véloroutes est de protéger la biodiversité existante tout en facilitant l’accès humain. Des études d’impact environnemental ont été menées en amont, et des ajustements réguliers sont faits en fonction des saisons migratoires ou des périodes de reproduction.
Des éco-ponts, des passages faune-flore, et des zones interdites aux cyclistes sont parfois intégrés pour limiter les perturbations sur la faune locale.
- Sécurité et cohabitation avec les autres modes de transport
Un autre défi reste la cohabitation avec la circulation automobile, notamment dans les zones où les véloroutes croisent les routes nationales ou traversent des centres urbains. Des dispositifs de ralentissement, de priorisation cycliste et de feux intelligents sont en cours d’installation pour assurer la sécurité de tous les usagers.
Des campagnes de sensibilisation à destination des automobilistes sont également prévues pour changer les mentalités et favoriser une meilleure entente entre les différents usagers de la route.
Les véloroutes écologiques autour d’Elche, Santa Pola et Guardamar représentent bien plus qu’un simple réseau cyclable. Ce sont des instruments puissants de transformation urbaine, sociale et environnementale. En alliant accessibilité, beauté des paysages, protection de la nature et développement local, ces itinéraires incarnent une nouvelle vision de la mobilité et du tourisme en Espagne.
À l’heure où les territoires doivent repenser leur avenir face à la crise climatique et à la saturation des villes, ces projets cyclables montrent qu’une autre voie est possible : plus douce, plus verte, et plus humaine.
FAQ
Où commencent et se terminent les véloroutes autour d’Elche ?
Les itinéraires partent du centre-ville d’Elche et se dirigent vers les zones naturelles comme les marais du Clot de Galvany, Santa Pola et Guardamar.
Qui peut les utiliser ?
Tous les usagers sont les bienvenus : cyclistes, familles, randonneurs, personnes à mobilité réduite (avec vélo adapté). Les parcours sont conçus pour être inclusifs.
Sont-elles adaptées aux familles et cyclistes débutants ?
Oui, les pistes ont été conçues avec une déclivité faible, une signalisation claire et une largeur suffisante pour assurer la sécurité de tous.
Y a-t-il des services disponibles pour les cyclotouristes ?
Oui, bornes de réparation, points d’eau, aires de repos, signalétique trilingue, parkings à vélos et services de location sont en cours d’installation.
Quand seront-elles totalement accessibles au public ?
La majorité des tronçons seront finalisés fin 2025, avec une inauguration officielle prévue pour le printemps 2026.